Nous étions en 2014
Journée souvenir J. Leblond-J. Lebreton
Le 28 août nous avions rendez-vous à Marcollin (38) pour cette journée organisée par Christian Argoud, le Grand Maître du jour.
Vingt cyclistes se sont retrouvés au départ, après petit café et gâteau, pour un circuit sans grande difficulté. René et Charles nous attendaient à mis parcours pour une petite collation, que dis-je ? petite collation ? Ah non, une collation pantagruélique ! Pourrons-nous encore manger au restaurant ? l’appétit des cyclistes est semble-t-il sans limite.
Nous étions 24 au restaurant de Marcollin. Après l'hommage rendu par Nicole aux deux Jean pour tout le travail de bénévolat effectué au Demi-Siècle il était l'heure de passer à table.
Personne n'a calé devant le repas copieux et de qualité.
Quel choc lors du retour aux voitures, une journée estivale, enfin, avait fait grimper la température très haut dans les habitacles.
Cols Alpins en 2 jours.
Le mardi 22 juillet 2014 au départ
d’Allemont 4 Demi-siècle de Drôme- Ardèche et 5 Galauriens
du club d’Hauterives se sont lancés à l’assaut du COL DE LA
CROIX DE FER (2067 m), malgré une pluie fine dès le début du
parcours, nous voilà dans des pentes « sympathiques » et
des paysages verdoyants animés par des belles cascades de plusieurs
mètres de hauteur. Nous sommes encouragés par le sifflement des
Marmottes que l’on voit se dresser sur des pierres. Après 30 km de
montée les premiers arrivés au col attendent les derniers afin de
prendre une photo pour immortaliser cette ascension au pied de la
Croix. Nous reprenons nos vélos et nous attaquons, après quelques
kilomètres de descente, le Col du Mollard (1638m) qui nous amène au
joli village d’Albiez –Montrond. Nous descendons une route assez
étroite et à notre grande surprise nous sommes bloqués par un
semi-remorque dans un virage (on se demande comment il a pu
manœuvrer). Après 108 km nous arrivons à Saint Michel de
Mauriennne où nous passons la nuit.
Le mercredi 23
juillet 2014 nous nous réveillons avec un super soleil. Cela nous
encourage avant d’aller affronter le Col du Galibier. Mais avant il
faut monter le col du Télégraphe (1566 m) qui démarre fort avec
une pente de 9%. Heureusement ça se calme un peu au bout de 2
kilomètres. Après le col nous descendons sur la station de
Valloire. Un petit arrêt afin de profiter d’un café et de visiter
l’église d’un style baroque (à voir absolument). Maintenant le
plat de résistance, la montée du Galibier. Chacun part à son
rythme et ceci sur 16 km. La pente devient de plus en plus dure mais
le décor lui devient de plus en plus beau et sauvage. Nos chères
Marmottes nous encouragent toujours et avec beaucoup d’ardeur.
Ouf ! voici la ligne d’arrivée du col du Galibier. Magnifique
point de vue sur la Meije avec son glacier et sur la vallée de
Briançon. Nous redescendons vers le col du Lautaret où nous nous
restaurons et puis descente vers Bourg d’Oisans et vers notre point
de départ à Allemont après 110 km.
Michel. Basso.
Petit commentaire de Nicole :
Les trois Privadois Bob, Baba et moi, ayant peur de la pluie et du froid ont déclaré forfait.
Mon camping-car étant à Allemont, pour me consoler, mercredi je suis allée grimper l'Alpes d'Huez et ensuite je suis partie à la rencontre des « Galibiens », mais ne les voyant pas arriver et pour ne pas aller trop loin je suis retournée à Allemont pour les attendre. Au bar du village, une petite mousse accompagnait les récits des courageux grimpeurs et l'arrivée du Tour de France (à la télé).
Les trois Privadois Bob, Baba et moi, ayant peur de la pluie et du froid ont déclaré forfait.
Mon camping-car étant à Allemont, pour me consoler, mercredi je suis allée grimper l'Alpes d'Huez et ensuite je suis partie à la rencontre des « Galibiens », mais ne les voyant pas arriver et pour ne pas aller trop loin je suis retournée à Allemont pour les attendre. Au bar du village, une petite mousse accompagnait les récits des courageux grimpeurs et l'arrivée du Tour de France (à la télé).
Randonnée à Lalouvesc 16 juillet 2014
Les absents ont toujours tord, c'est ce que dit la devise. Ils avaient tord effectivement car cette journée a été fort belle : un beau soleil, une température juste comme il faut, une petite brise légère pour nous rafraîchir.
Le parcours concocté par Clément était magnifique. Nous avons alterné entre forêts de conifères et plateau dégagé avec une vue surprenante sur les Boutières et sa chaîne de sucs, le Mont Mézenc et le Gerbier de Joncs, sans oublier les petits villages de montagne et en particulier Le Sétoux où nous avons mangé à l'auberge du coin un repas campagnard succulent avant de reprendre la route vers St Bonnet Le Froid, où nous avions bu le café du matin, et Lalouvesc.
C'était si bien ici que Françoise, Maurice et Nicole ont joué les prolongations au camping de Lalouvesc.
Merci Clément mais aussi Françoise (son épouse) pour votre accueil et la bonne soirée chez Ch'tis.
photos
De
la DROME des COLLINES à l’AUVERGNE… et RETOUR
De
la DROME des COLLINES à l’AUVERGNE… et RETOUR
2
au 9 juillet 2014
Une virée
concoctée de main de maître par Michel Basso. Des étapes
équilibrées, des hébergements confortables et un budget bien
étudié.
Il faut y
rajouter une équipe composée, outre Michel B., de Bernard M.,
Christian A., Christian L., Louis A. et Michel S.
Nous voilà
six et le Berlingot généreusement mis à disposition par Michel S.
Nous le conduisons à tour de rôle.
Huit jours
d’une randonnée pastorale en toute simplicité avec une ambiance
chaleureuse et décontractée.
Le point
d’orgue c’est le week-end du Brevet Cyclo Montagnard du Cantal.
Rejoints par
Chantal et Alain F. nous sommes accueillis à Aurillac par le
Président de cette organisation, Pierre Felgines, qui se met en
quatre pour que nous repartions avec l’envie d’y revenir. Même
la pluie aura fait une exception pour ces 2 jours du BCM.
En effet ,
dés le 1er jour
nous retardons notre départ d’Hauterives d’une demi heure pour
laisser le ciel se calmer. Après l’arrêt traditionnel de midi à
Lalouvesc, Michel S. crève une 2ème
fois dans le col du Rouvey, répare sous les coups de tonnerre, ce
qui n’est qu’un prélude à la grêle qui nous frappe 10mn entre
Tence et St Julien-Chapteuil. Là, nous nous séchons et recrutons
pour le ½ siècle un couple de randonneurs de Serrières. Arrivés
au Puy (Brive-Charensac) après 127 km et 1932 m de dénivelé, nous
sommes « secs ».
Au petit
matin, rien ne vaut la grimpette en ville pour sortir du Puy.
Heureusement récompensés de cet effort par une vue bucolique sur la
vierge qui émerge du brouillard, éclairée par un rayon de soleil.
La prière du soir a porté ses fruits. Sur le plateau, la route est
calme, la paysage magnifique. Nous nous arrêtons même pour nous
extasier sur le village de Monistrol et le cours de l’Allier. A
Clavières, petit détour « raide » imposé par la
réfection de la route qui est en cours. Plus loin, toujours sur le
plateau de la Margeride, prés d’une étable, un café restaurant
est tout heureux d’accueillir quelques clients « improbables »
qui n’ont pas peur des mouches. Finalement, après 97km, en
arrivant sur Saint Flour (Le Crozatier), on se rend compte qu’on
n’a pas vu ou pas su identifier le moindre champ de lentilles du
Velay.
La traversée
de Saint Flour nous donne le droit de faire notre grimpette matinale
au milieu d’une circulation dense. Le village médiéval des Ternes
est pittoresque. La patronne du « Chantal 51 » pourrait
être la doyenne des « Cyclos du ½ siècle », elle est
équipée d’un vélo à réaction qu’elle présente à l’entrée
de son bistrot couleur locale. Son café est chaud et bien venu. La
pluie est prévue entre 12 et 14h00. Nous naviguons toujours autour
des 1000 m d’altitude en compagnie des vaches, avant de redescendre
sous une pluie battante sur Raulhac. Le « resto de la place »
tombe à pic pour se mettre à l’abri et apprécier la pizza
célébrant le dernier jour de classe pour les écoliers du village.
Une fois le calme revenu, nous partons admirer le château de
Carlat ; nous sommes presque, paraît-il, en principauté de
Monaco. Après 104 km nous voici à Aurillac.
Le 1er
jour du brevet de randonneur est un casse-pattes agrémenté d’une
dizaine de « raidards » en Carladès, circuit de 112 km
et 2139 m de D+. On se souviendra surtout du col de Curebourse. Allez
savoir pourquoi ? Bernard y tord sa chaîne.
Le 2ème
jour est plus touristico-sportif. 109 km, 2019 m de D+ agrémentés
de six cols en commençant par la splendide route des crêtes, pour
arriver au col du Pas de Peyrol au pied du Puy Mary. Le soleil
illumine les volcans que l’on domine depuis les derniers km de la
montée. Magnifique. On enchaîne par la belle descente dans la
vallée de Falgoux, elle nous mène au célèbre village de Salers.
Pour le retour on finit par le col de Légal.
Lundi matin,
petit-déjeuner organisé spécialement pour nous par Pierre Felgines
et son équipe de bénévoles sympas et expérimentés. Merci
beaucoup Pierre. Il nous faut tout pour affronter la descente sur
cette départementale fantasque, jonchée de branches, traversée de
coulées de boue, étroite et moussue. On n’y croise personne. Nous
vous la conseillons : à la sortie du village de Labrousse (ça
ne s’invente pas), prendre à gauche la D6 et descendre jusqu’au
village fantôme de Bazaygues. Là, dans la pénombre de l’épaisse
forêt prend fin le Cantal. On traverse le ruisseau Le Goul. La
départementale D6 devient maintenant la D13 en Aveyron, elle est
étroite, moussue et montante. Crevaison à l’arrière. Enfin voici
Taussac, ne comptez pas vous y désaltérer, le village est mignon
mais vide. Faut poursuivre sur Mur de Barrez qui vaut le détour. La
pluie tombe drue. Nous sommes tellement trempés que le « Bob
Art », seul resto ouvert un lundi à Sainte Geneviève sur
Argence, nous accueille avec des serviettes de bain. Dans ces
conditions on a l’impression d’être rentrés dans un « étoilé »
chaussés de bottes. Accueil plus que sympa, bonne et copieuse
cuisine. Une adresse à retenir.
Mais une
fois rassasiés il faut quand même y aller. Saint Alban sur
Limagnole ce n’est pas à côté. Pour trois d’entre nous, les
« patins » de frein sont usés jusqu’au fer par les
descentes sous la pluie. Heureusement à Fournels « Chez
Tintin » il y a du chocolat chaud et un « Bottin ».
Gràce à quoi nous trouvons un vélociste à St Chély-d’Apcher,
le seul à 50km à la ronde, fermé le lundi mais qui accepte de nous
dépanner. Il ne sera pas déçu. Il est de bon conseil : pour
éviter la nationale, prendre la D75 le long du ruisseau le
Chapouillet. Comme dirait un des nôtres « Beau et reposant ».
Au bout des 126 km et 2278 m de D+… l’hôtel réservé à St
Alban est fermé ! Le patron s’est trompé sur son agenda.
Bref avec la bienveillance de Saint Régis et l’apéro offert, tout
s’arrange. L’église est à visiter. Deux beaux ensembles
couverts pour le tennis et les rencontres internationales de
pétanque. Etonnant pour un si petit village.
Mardi,
l’Aubrac est encore à nous. On ne se lasse pas de ce paysage,
tellement bien qu’on a droit à notre petit détour imposé par les
cantonniers (13 km de plus pour arriver à Lavilledieu, un grand nom
pour un hameau perdu de chez perdu). Le jeu c’est de dénombrer les
différentes races de vaches dans chaque prairie. C’est plus dur de
leur donner un nom mais quelques vachers locaux nous y aident.
Certains accélèrent pour atteindre les premiers le col des 3 sœurs.
Il est bien dégagé et facile à monter. On ne peut y passer si prés
sans aller rendre hommage à Duguesclin sur la place haut perchée de
Châteauneuf de Randon. On a l’après midi pour se rendre à Ste
Eulalie, au pied du Mt Gerbier de Jonc chez Jeanne et Jean Marie. Une
excellente soirée, agrémentée des spécialités cuisinées par nos
amis avec des produits « maisons ». Un régal.
Dernier
jour, il fait froid, il bruine, il faut une fois de plus démarrer en
côte pour le dernier km avant le col. Nous sommes sur les routes de
l’Ardéchoise, en terrain connu et en descente ou presque. C’est
à 10 km d’Hauterives qu’on se prend une dernière rincée.
Au bout de
ces 927 km au cœur de la France, la dernière douche sera encore
plus appréciée.
Toutes ces
images et tous ces bons souvenirs vont pouvoir s’embellir, s’ancrer
dans nos mémoires, se raconter comme d’excellents moments de vie,
d’amitié et d’efforts partagés.
Christian
LOPEZ
Randonnée des passerelles 10 juillet 2014
Quelques gouttes de pluie au petit matin et 12 ° affichés au thermomètre à 9 heures, n'ont pas découragés les 11 cyclos prêts pour le départ.
Gelés mais pas mouillés ! La pluie nous a épargnés. Après la passerelle de Chomérac et la voie verte de La Payre un petit café au Pouzin était bienvenu pour nous réchauffer avant de poursuivre la route vers le barrage du Logis Neuf, Les Tourettes et Savasse où nous devions retrouver Christian et Michel. Ces derniers n'avaient pas envie de pédaler après leur expédition auvergnate. Les plus courageux sont montés au vieux village de Savasse (passage à 15% !) avant de rejoindre tout le monde au restaurant, pour un repas à l'excellent rapport qualité/prix.
Le retour devait se faire par la passerelle himalayenne de Rochemaure, traversée à pied (c'est le règlement). Mais elle bouge cette passerelle car un petit malin remue un cable à la sortie !
Après Meysse nous devions grimper le col de Fontenelle, la peur du froid sur les 12 km de descente vers Privas a convaincu le groupe, à l'unanimité, de passer plutôt par Saint Bauzile, grimpette et descente moins longues et surtout plus faible altitude.
Un petit tour sur la place du Bosquet, chère à notre ami Bob, s'imposait en arrivant à Chomérac, avant d'aller boire un petit coup au bistrot du coin et de boucler les 80 km.
Même si elle n'était pas estivale, c'était quand même une bien belle journée. Merci Bob et Baba nos charmants organisateurs.
Mirabel et Blacons 13 au 15 mai 2014
Merci Albert pour cette belle organisation. Nous étions hébergés au Camping-Gervanne, mobil-homes ou camping-cars. Un accueil très chaleureux des propriétaires du camping et la bonne ambiance du groupe ont agrémenté notre séjour.
Christian nous a fait un magnifique compte rendu à lire ici.
Villeneuve de Berg le 16/03/2014
Le fort mistral aurait pu nous arrêter mais il en faut plus pour décourager les Cyclotouristes du Demi-Siècle.Après un petit café à la voiture-bar de Nicole nous sommes partis. 14 au départ mais Jean avait opté pour jouer à la voiture suiveuse. Après quelques kilomètres, Maurice devait nous abandonner suite à un problème technique sur son vélo couché, il nous rejoindra à Vallon Pont D'Arc en camping-car.
Les petites routes nous ont amenés à St Germain, puis à Sauveplantade où nous avons eu la chance de trouver l'église ouverte, une magnifique église romane plantée au milieu du cimetière.
Il fallait ensuite grimper la côte avant de redescendre au parking de Rochecolombe, ce village perché du moyen-âge méritait bien une visite, mais l'église, avec son clocher à peigne parallèle à la nef, est tout là-haut au sommet du rocher ! les uns sont montés à vélo et les autres ont préféré monter à pied par les ruelles du village. Vélos et cyclos se sont à nouveau rassemblés pour aller à Lagorce, plus grande commune du département (07), célèbre aussi par son vin. Un petit tour sur la place s'imposait pour voir le cadran solaire et les mesures à grains du moyen-âge que Raymond à trouvées bien confortables pour une petite halte.
La vieille route de Lagorce nous amenait ensuite à Vallon Pont D'Arc où nous avons pu nous restaurer avant de reprendre la direction du nord face au mistral !
La vallée de l'Ibie, affluent de l'Ardèche, un peu vallonnée devait nous ramener à Villeneuve de Berg non sans avoir visité le hameau des Sallèles avec ses magnifiques maisons à couradous et ses fours à pain qui ont fait rêver Marc.
Le mistral s'est rappelé à notre bon souvenir sur les trois derniers kilomètres mais nous nous attendions à pire à 9 h ce matin ! Notre courage du matin a été récompensé.
Photos
Commentaires
le bon esprit manifesté au long de la journée.
Prêt à recommencer à la prochaine occasion
Clément
Nicole